Afin de permettre aux proches aidants de prendre des moments de repos, la loi instaure depuis 2015 un droit au répit pour les proches aidants. Découvrez dans cet article les solutions disponibles pour les aidants et leurs proches.
L'APA, ou Allocation Personnalisée d'Autonomie, est une aide financière destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus, qui se trouvent en situation de perte d'autonomie. Elle permet de financer, totalement ou partiellement, les dépenses nécessaires pour rester à domicile ou pour être accueilli dans un établissement spécialisé. Voici quelques détails supplémentaires sur l'APA.
Conditions d'éligibilité de l'APA
Pour être éligible à l'APA, 3 conditions doivent être remplies:
• Être âgé de 60 ans ou plus.
• Résider de manière stable et régulière en France.
• Avoir besoin d’une aide pour accomplir les actes essentiels de la vie quotidienne (ex: se lever, se coucher, se laver, s’habiller, se nourrir, etc.) ou nécessiter une surveillance régulière.
Le montant de l'APA est déterminé en fonction du degré de perte d'autonomie (évalué par une équipe médico-sociale) et des ressources de la personne.
Il existe quatre niveaux de perte d'autonomie considérés comme éligibles, classés de GIR 1 (perte d'autonomie la plus importante) à GIR 4 (perte d'autonomie moins importante).
Pour estimer votre niveau GIR, parcourez notre article dédié sur le sujet.
À domicile, l'aide financière de l'APA peut servir à financer des services d'aide à domicile, l'adaptation du logement, des fournitures spécifiques (comme des protections pour incontinence), et des dispositifs de répit pour les aidants.
En établissement, l'APA peut contribuer aux frais de séjour dans un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
La demande d'APA doit être faite auprès du conseil départemental du lieu de résidence. Une évaluation des besoins est réalisée par une équipe médico-sociale, qui élabore un plan d'aide personnalisé. En revanche, l'APA n'est pas récupérable sur la succession du bénéficiaire.
En tant que proche d'une personne âgée, vous souhaitez offrir le meilleur à votre proche pour qu'il se sente bien ? Cependant, l'attention et l'aide que vous lui apportez peuvent être épuisantes et affecter la relation aidant-aidé. Vous avez besoin de faire une pause, de prendre du temps pour vous ressourcer, ou de passer le relais pour retrouver du temps pour vous ? Vous avez droit au répit.
Afin de permettre aux proches aidants de prendre des moments de repos ou de dégager du temps pour eux-mêmes, la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement instaure un nouveau droit : le droit au répit pour les proches aidants. Pour cela, la loi prévoit un budget annuel de 700 millions d’euros pour soutenir l’autonomie des personnes âgées.
Les solutions de répit pour les aidants sont variées et bénéficient tant aux aidants qu'aux personnes accompagnées. Elles visent à :
Pour les aidants :
1. Vous soulager et prendre le relais à domicile ou ailleurs.
2. Mieux concilier vos responsabilités d’aidant avec votre vie personnelle et professionnelle.
3. Vous aider dans les actes quotidiens comme effectuer des démarches.
4. Vous permettre de prendre du temps pour vous (voir des amis, vous reposer, prendre soin de vous).
5. Vous aider à prendre soin de votre santé, etc.
Pour les personnes aidées :
• Bénéficier d’activités adaptées.
• Sortir du quotidien et découvrir d’autres lieux que le domicile.
• Rencontrer d’autres personnes.
• Échanger avec le personnel soignant ou médico-social, etc.
Ces solutions peuvent être disponibles pour quelques heures, quelques jours, ou des périodes plus longues, selon vos besoins.
Ce droit au répit est destiné aux proches aidants fournissant une assistance essentielle à une personne âgée vivant à domicile, bénéficiaire de l'APA, et qui ne peuvent être remplacés par une autre personne de leur entourage.
Selon la définition officielle: « Est considéré comme proche aidant la personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir des actes ou des activités de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap ».
Lorsque le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée est atteint, l'aidant peut bénéficier de ce droit au répit. Il pourra alors financer des solutions de répit, telles que l'accueil de jour ou de nuit de la personne aidée, un hébergement temporaire, ou un relais à domicile, dans la limite de 548,54 € par an.
Il existe de nombreuses solutions de répit aussi bien à l'extérieur du domicile, qu'en hébergement temporaire et/ ou qu'en maison de répit.
À l’extérieur du domicile :
1. Un accueil de jour ou de nuit : La personne aidée peut être accueillie en journée ou demi-journée, voire de nuit, dans des structures adaptées selon son état (handicap, âge, maladie spécifique), sur notification par la CDAPH, sauf en cas d’urgence. Les solutions de répit de journée existantes sont:
• AJPA - Accueil de jour pour personnes âgées
Un accueil d'une à plusieurs journées par semaine, destiné aux personnes âgées vivant à domicile. Le but de l'accueil de jour est de permettre aux personnes âgées en perte d’autonomie de rester le plus longtemps possible dans leur cadre de vie habituel. Eviter le sentiment d'isolement, favoriser la sociabilisation, maintenir l'état physique avec de nombreuses activités, bénéficier d'un suivi régulier et d'un accompagnement adapté, etc : les avantages de l'accueil de jour sont nombreux pour les personnes âgées en perte d'autonomie ou atteintes de la maladie d'Alzheimer ou maladies apparentées, et permettent à leurs aidants de souffler.
• CAJ - Centre de Jour pour Personnes Âgées
L'objectif des Centres de jour est de maintenir l’autonomie et la vie sociale de la personne âgée. Des animations sont proposées par des professionnels autour d'activités thérapeutiques et ludiques, pour maintenir l'état de santé du pensionnaire, par exemple avec des exercices sur la mémoire. Cette alternative est intéressante notamment pour les aidants de proches atteints de la maladie d'Alzheimer. Selon l'état de votre proche, vous pouvez choisir un centre de jour non médicalisé ou un accueil de jour thérapeutique, où des soins seront apportés à la personne âgée.
2. Un hébergement temporaire : la personne aidée peut séjourner temporairement dans un établissement médico-social (IME, FAM, hôpital, EHPAD), avec orientation de la CDAPH, sauf en cas d’urgence.
• EATPA - Établissement d’Accueil Temporaire pour personnes âgées
Accueil de personnes âgées, dépendantes ou autonomes, de façon ponctuelle. La durée de l’accueil ne peut excéder quelques mois, consécutifs ou non, par an. Cette formule d’accueil soulage les familles ou les aidants et permet de rompre l’isolement de la personne âgée. Les établissements d'accueil temporaire sont généralement de petites structures et les personnes âgées ont plus de facilité à accepter d'y séjourner comme elles ne sont pas assimilées comme des maisons de retraite.
• Des EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), des MAPAD (Maison d'accueil pour personnes âgées dépendantes) ou autres structures d'accueil et institutions, peuvent proposer un accueil de jour dans un espace dédié, en plus de leur activité principale d’hébergement. Des places sont ainsi dédiées à l'hébergement temporaire. La personne âgée partagera son quotidien avec les résidents qui y séjournent, notamment lors des repas et des activités, ce qui favorise le lien social. De plus, l'accueil de jour permet de tester la qualité de l'établissement et l'adaptation de la personne âgée à ce type de structure, lorsque vous êtes en réflexion sur l'entrée en établissement de votre proche.
3. Un Hébergement en famille d’accueil ou maison de répit : Vous pouvez demander un hébergement pour votre proche dans une famille d’accueil ou une maison de répit, souvent médicalisée et sécurisée, disposant de professionnels formés.
À domicile :
Relais à domicile (baluchonnage, répit à domicile, aide de nuit) : Des personnes viennent chez vous pour vous aider ou prendre soin de votre proche, grâce à des professionnels de services à domicile ou dédiés au répit.
Séjours de répit pendant les vacances :
Des séjours adaptés sont proposés pour permettre aux aidants de partir en vacances avec leurs proches tout en bénéficiant de temps pour eux. Vous pouvez vous renseigner auprès de l’ANCV, l’UFCV, la CAF, l’assistante sociale de l’établissement de votre proche, ou la MDPH.
• EATPA - Établissement d’Accueil Temporaire pour personnes âgées
Accueil de personnes âgées, dépendantes ou autonomes, de façon ponctuelle. La durée de l’accueil ne peut excéder quelques mois, consécutifs ou non, par an. Cette formule d’accueil soulage les familles ou les aidants et permet de rompre l’isolement de la personne âgée. Les établissements d'accueil temporaire sont généralement de petites structures et les personnes âgées ont plus de facilité à accepter d'y séjourner comme elles ne sont pas assimilées comme des maisons de retraite.
• Des EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), des MAPAD (Maison d'accueil pour personnes âgées dépendantes) ou autres structures d'accueil et institutions, peuvent proposer un accueil de jour dans un espace dédié, en plus de leur activité principale d’hébergement. Des places sont ainsi dédiées à l'hébergement temporaire. La personne âgée partagera son quotidien avec les résidents qui y séjournent, notamment lors des repas et des activités, ce qui favorise le lien social. De plus, l'accueil de jour permet de tester la qualité de l'établissement et l'adaptation de la personne âgée à ce type de structure, lorsque vous êtes en réflexion sur l'entrée en établissement de votre proche.
3. Un Hébergement en famille d’accueil ou maison de répit : Vous pouvez demander un hébergement pour votre proche dans une famille d’accueil ou une maison de répit, souvent médicalisée et sécurisée, disposant de professionnels formés.
À domicile :
Relais à domicile (baluchonnage, répit à domicile, aide de nuit) : Des personnes viennent chez vous pour vous aider ou prendre soin de votre proche, grâce à des professionnels de services à domicile ou dédiés au répit.
Séjours de répit pendant les vacances :
Des séjours adaptés sont proposés pour permettre aux aidants de partir en vacances avec leurs proches tout en bénéficiant de temps pour eux. Vous pouvez vous renseigner auprès de l’ANCV, l’UFCV, la CAF, l’assistante sociale de l’établissement de votre proche, ou la MDPH.
Quelques situations concrètes propices à l'aide au répit
Voici 3 exemples concrets de situation dans lesquelles les solutions d'aides au répit sont particulièrement les bienvenues pour aidants et aidés âgées.
Situation n°1 : Votre proche a été hospitalisé, mais il est nécessaire de mettre en place une nouvelle organisation avant son retour à domicile : Aide à domicile, portage de repas, aménagement du logement, achat de matériel adapté ? Pendant cette période, vous pouvez opter pour l’hébergement temporaire pour votre proche.
Situation n°2 : Vous devez vous absenter pour des raisons professionnelles ou pour prendre des vacances par exemple et vous ne pourrez pas vous occuper de votre proche vivant à domicile ? Lorsque les proches s’absentent plusieurs jours, le séjour en hébergement temporaire est une bonne alternative pour que le proche ait un accompagnement approprié et que les aidants passent le relais sans stress.
Situation n°3 : Vous êtes dans une situation d’épuisement, de grande fatigue ? La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement a instauré le droit au répit pour permettre aux aidants de se reposer.
À qui s’adresser pour demander une solution de répit ?
Pour vous renseigner et trouver une solution de répit, consultez :
• Les plateformes d’accompagnement et de répit (PFR).
• La MDPH dont vous dépendez.
• Le centre communal d’action sociale (CCAS) de votre commune.
• Le centre local d'information et de coordination gérontologique (Clic) ou points infos seniors.
Pour financer une solution de répit sans utiliser l'Aide à l'Allocation Personnalisée, vous pouvez demander :
Si vous faites appel à une société de service à domicile en emploi direct, vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt à hauteur de 50 % des dépenses. Depuis janvier 2022, l’avance immédiate de ce crédit d’impôt est possible.
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