Qu’est-ce qu’une garde de nuit ?
La garde de nuit est une présence professionnelle au domicile entre le soir et le matin pour sécuriser les heures sensibles : rassurer, prévenir les chutes, accompagner aux WC/hydratation, repérer une détresse et donner l’alerte si nécessaire. Contrairement à la simple téléassistance, il y a quelqu’un sur place, prêt à intervenir sans délai.
Chez ColombAge, ces nuits sont assurées par des intervenants salariés, formés et encadrés. Le cadre est clair : consignes écrites, feuille de route nocturne, carnet de liaison et passage de relais le matin. L’objectif n’est pas de “médicaliser” la nuit, mais de maintenir les repères à la maison tout en réduisant les risques et l’angoisse.
Garde ou veille de nuit : quelle différence ?
La nuit à domicile apporte un bénéfice net aux personnes vivant avec des troubles cognitifs (Alzheimer, désorientation, angoisses), à celles qui présentent un risque de chute ou de fugue, ou encore aux personnes en convalescence après hospitalisation. C’est aussi un soutien décisif pour l’aidant : dormir plusieurs nuits complètes par semaine change la donne sur la santé, la patience et l’organisation de la famille.
Dans de nombreux cas, structurer les nuits au domicile retarde l’entrée en établissement, car les journées redeviennent plus sereines. La présence calme d’un tiers apaise les réveils, limite les conflits nocturnes, évite les gestes précipités et réduit les incidents liés à la fatigue ou à la panique.
Tarifs & financements : l’essentiel
Le coût dépend du type de présence (veille ou garde renforcée), du caractère calme/agité de la nuit et de l’amplitude horaire. Pour vous projeter concrètement, nous présentons des scénarios mensuels (1, 3 ou 7 nuits/semaine) avec un récap clair : amplitude choisie, niveau de vigilance, coût brut, avantages applicables et reste à charge estimatif.
Notre équipe vous accompagne pour activer l’avance immédiate qui impute le crédit d’impôt de 50 % sans avance de trésorerie sur les prestations éligibles, et pour vérifier l’éligibilité à l’APA (via votre plan d’aide). L’enjeu n’est pas de “payer au plus bas” coûte que coûte, mais de dimensionner juste la présence nocturne pour sécuriser la situation au meilleur coût vous correspondant.
Réduire le reste à charge
Nous combinons, quand c’est possible, APA + crédit d’impôt : l’APA finance une partie du plan d’aide, le crédit d’impôt s’applique sur la part éligible restante. Nous préparons avec vous les justificatifs et paramétrons l’avance immédiate pour simplifier les flux. Résultat : un budget prévisible, sans paperasse lourde et avec des économies visibles dès le premier mois.
Sécurité la nuit : prévenir avant d’intervenir
Notre priorité est la prévention. Nous sécurisons le trajet “lit → toilettes → lit” avec des chemins lumineux, la fixation des tapis, l’ajout de barres d’appui et la libération des passages. Nous vérifions que les objets essentiels (lunettes, verre d’eau, sonnette) sont à portée de main et que l’environnement sonore/visuel favorise l’endormissement. Selon les besoins, on peut intégrer des capteurs de mouvement ou une téléassistance comme filet supplémentaire. Ce travail d’amont réduit les levers inutiles, limite la désorientation et fait baisser le nombre d’interventions. L’intervenant n’effectue pas d’actes médicaux ; en cas d’urgence, il/elle alerte immédiatement selon le plan convenu (famille/15) et suit la procédure d’attente.
Qui intervient la nuit ? profils & garanties
Nous mobilisons un veilleur de nuit pour les situations calmes (présence, rondes, accompagnement) ou l'auxiliaire de vie pour les nuits plus exigeantes (désorientation, levers fréquents, besoin d’apaisement régulier). Dans tous les cas, les professionnels sont salariés, assurés, références vérifiées, et encadrés localement.
Vous validez le profil avant démarrage pour vérifier l’adéquation humaine. La continuité fait partie du service : en cas d’absence, un remplacement est organisé et la famille est informée ; le suivi qualité (appels, visites, carnet) permet d’ajuster la feuille de route si la situation évolue.
Domicile ou établissement : comment décider ?
Le domicile préserve les repères et l’intimité ; c’est souvent un palier pertinent lorsque la personne peut encore bénéficier d’un environnement familier. L’établissement devient préférable quand la surveillance 24h/7j ou des soins nocturnes sont requis en continu, ou lorsque l’épuisement de l’aidant ne peut plus être compensé. Nous aidons la famille à objectiver la décision : niveau d’autonomie (GIR), fréquence des évènements de nuit, budget net après aides, proximité des proches, solutions locales disponibles. Le but n’est pas de “tenir absolument”, mais de choisir au bon moment la solution la plus sûre et la plus digne pour tout le monde.






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